Extrait de la préface de Jean-Michel Aubevert : L’enfer vert des colons fut le giron vivace des oralités, d’une foison de vies tenaces. Au « savoir-vivre » du Blanc, à sa courtisanerie, s’oppose la légitimité du natif et c’est encore au défi de la mort que l’on sursaute à se sentir vivant sous la cape du magicien. On touche par l’écriture à des rivages où se transcendent les naufrages sur des fonds océaniques, à des déferlements dont la phrase longue répercute la vague. C’est d’un « cerveau travaillé par le rêve » que l’auteur prétend nous ouvrir les sésames comme d’un Pierrot à l’âme lunatique, pétrie d’ancêtres non moins neptuniens.
Enfin,
des multiples enfances qu’il s’octroie, au terme d’un livre habité,
tantôt hanté, il renaît de sa maison et de sa lignée en conteur,
lui-même mythique. Il se veut à la fois, de par ses ancêtres et son
inscription dans l’humanité, transgénérationnel, cosmopolite et
cosmique. « C’est donc dans la forêt que j’ai décidé de construire ma maison, vaste tronc creux, et mon jardin ».
Point de fin sinon l’éternel retour
dans l’ouvert : Pour en savoir plus sur Jean-Michel Aubevert, découvrez sa présentation et ses œuvres sur le site du Coudrier : http://lecoudrier.weebly.com/aubevert-jean-michel.html. Une des illustrations d'Odona Bernard :
Pour en savoir plus sur Odona Bernard, découvrez son portfolio : Graphiste illustratrice | portfolio Odona Bernard (wixsite.com). Présentation de Karmina Vltima sur le site de l'éditeur
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