Présentation - L'Inventaire du coffre aux épices - Azalaïs - Une faiseuse de fantômes
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  Azalaïs

 

   Azalaïs, « nouvelle dramatique », tient de l’histoire policière noire et du surréalisme, de la psychanalyse et de la tragédie. Une jeune fille d’origine modeste, qui souhaiterait se destiner à une carrière cinématographique d’actrice, va se retrouver victime d’un complot ourdi par des réalisateurs vedettes : elle sera arrêtée pour le meurtre de l’épouse de l’un d’eux, dont elle est bien sûr innocente. Le « narrateur », ému, attiré par Azalaïs, employé d’une agence de détectives peu reluisante, ne pourra qu’assister impuissant aux agissements des comploteurs, d’abord dans le cadre d’un cocktail mondain, puis au domicile d’Azalaïs, de sa tante et de Victor, personnage lourd et secret.

 

Microcosme du cinéma, mépris de classe, fantasmagorie, entrelacs littéraires, flash-back vers l’enfance… se rencontrent dans une ambiance troublante.

La pièce comporte un prologue et quatre tableaux.


Extrait (du premier tableau)

   SZARKA – Azalaïs, délicieuse Azalaïs. On croirait vraiment que vous lisez à livre ouvert au fond des âmes. On vous écoute et on se sent couler dans un bain de jeunesse. Toute la pureté des paradis enfantins. Innocente Azalaïs. Une fleur de lys éclose au milieu de toutes les boues qui nous enlisent et qui nous étouffent... Mais je vous protégerai, Azalaïs, vous le savez. Vous savez que je suis votre ami. Le seul ami sans doute, dans ce monde creusé de pièges et hérissé de dards. Je ne les laisserai pas vous étouffer... Ils vous savent fragile, Azalaïs ; ils ont sur vous les regards des hyènes sur les cadavres. Les voyez-vous, Azalaïs ? Il faut se méfier d'eux tous, d'eux tous, Azalaïs.


Création

de l'artiste Diana Auzou pour illustrer Azalaïs.
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Farce de rêves


Galerie de portraits

 


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